Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une série de questions parlementaires à Monsieur le Ministre de la Force publique concernant la problématique de la délinquance des réfugiés et demandeurs de protection internationale et des interventions policières dans les structures d’accueil.
Si la problématique de la délinquance des réfugiés et demandeurs de protection internationale est certes marginale et qu’il ne faut surtout pas stigmatiser les réfugiés et les demandeurs de protection internationale, il n’en demeure pas moins que ce phénomène existe. Monsieur le Ministre de la Force publique a reconnu lui-même lors de la présentation du bilan des forces de l’ordre qu’il existait un réel problème dans certaines structures d’accueil.
Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Force publique :
- Cette délinquance, quoique minoritaire, entraîne un certain nombre d’interventions de la part des forces de l’ordre. Combien d’interventions policières y a-t-il eu au cours de l’année dernière respectivement au cours des 3 premiers mois de cette année et relatives à des actes de délinquance commis par des réfugiés et autres demandeurs de protection internationale ?
- Combien d’affaires ont été dénoncées auprès des autorités judiciaires ?
- Lors des interventions y a-t-il eu des policiers blessés ou agressés physiquement ? Si oui, dans combien de cas ? Toujours dans l’affirmative, quelles sont les mesures que le gouvernement entend prendre pour assurer une plus grande sécurité des agents des forces de l’ordre intervenant dans les structures d’accueil ?
- En tout état de cause, quelle sont les mesures que le gouvernement entend prendre afin d’améliorer la sécurité des structures d’accueil dans l’intérêt des habitants des quartiers jouxtant les structures d’accueil, mais surtout aussi des personnes qui résident dans les structures d’accueil ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
Gilles Roth Diane Adehm
Député Députée