Wat sinn d´Uersaachen an d´Suiten

Monsieur le Président,

 

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances concernant la fermeture de la banque UniCredit Luxembourg SA.

 

Selon les informations parues dans la presse nationale, la banque UniCredit Luxembourg SA fermera ses portes le 31 décembre 2018 dans le cadre d’un plan de restructuration international. 162 personnes devraient perdre leur emploi d’ici 2019.

 

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

 

  • Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer ces informations ?
  • Monsieur le Ministre était-il au courant d’une éventuelle fermeture totale de la banque en question?
  • Dans l’affirmative, quelles démarches ont été faites pour éviter cette fermeture ?
  • Quelle est la position du gouvernement face à cette décision ?
  • Quelles sont les raisons qui ont conduit à la fermeture de la banque UniCredit Luxembourg SA ?
  • Monsieur le Ministre peut-il nous renseigner sur le nombre exact d’emplois touchés par cette fermeture ?

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

 

 

 

 

 

 

 

Gilles Roth                                                     Diane Adehm

Députés

Huet de Finanzminister net déi ganz Wourëcht gesot ?

Concerne : Commission Panama – Mission d’enquête au Luxembourg

 

Monsieur le Président,

 

Suivant des informations parues dans la presse, Monsieur le Ministre des Finances n’aurait pas dit toute la vérité au sujet de l’absence d’acteurs privés invités par la commission Panama (PANA) du Parlement européen lors de la visite d’une délégation de cette commission au Luxembourg. En effet, contrairement à ses déclarations publiques, Monsieur le Ministre aurait recommandé à au moins un avocat d’affaires de ne pas assister auxdites réunions.

 

Afin de faire toute la lumière sur cette affaire, nous souhaiterions voir d’urgence convoquer une réunion de la Commission des Finances et du Budget pour entendre Monsieur le Ministre en ses explications. Nous insistons par ailleurs à ce que Monsieur le Ministre communique d’ores et déjà aux députés l’échange de courriels, ainsi que toute autre correspondance qu’il a eus avec le(s) avocat(s) d’affaires en vue de l’entrevue avec la commission PANA.

 

Nous vous saurions enfin gré de bien vouloir continuer la présente à Monsieur le Président de la Commission des Finances et du Budget.

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

 

 

Claude Wiseler

Président du groupe

 

 

 

 
Laurent Mosar

Député

 

Gilles Roth

Député

Question parlementaire au sujet de l’affectation d’une indemnité compensatoire réclamée dans le cadre d’un plan d’aménagement particulier (PAP).

Monsieur le Président,

 

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur au sujet de l’affectation d’une indemnité compensatoire réclamée dans le cadre d’un plan d’aménagement particulier (PAP).

 

 

D’après l’article 34 de la loi modifiée du 19 juillet 2004 sur l’aménagement communal, une commune peut exiger de la part d’un promoteur qui ne cède pas 25% de la surface totale d’un lotissement à la collectivité publique une indemnité compensatoire. Celle-ci doit servir soit à l’acquisition de terrains à proximité du plan d’aménagement particulier en vue d’y réaliser des travaux d’infrastructures d’intérêt général soit au financement d’autres mesures urbanistiques à réaliser par la commune dans l’intérêt du plan d’aménagement particulier concerné.

 

Il s’avère cependant que les services du Ministère de l’Intérieur interprètent depuis peu cette disposition dans le sens que seuls des travaux de viabilisation du PAP respectivement des mesures urbanistiques en relation directe avec le PAP concerné peuvent être pris en compte, et ce, à l’exclusion du financement d’autres travaux d’équipements collectifs tout comme de la réfection, du remplacement d’une voie de desserte ou d’une aire de jeux existante.

 

 

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Intérieur :

 

  • Est-ce que Monsieur le Ministre partage cette lecture de la loi portant sur l’aménagement communal ?
  • Est-ce que Monsieur le Ministre n’est pas d’avis que la lecture de ses services administratifs est contraire au principe d’une interprétation stricte du droit public imposant à l’administration de s’abstenir à ne pas ajouter des conditions là où la loi n’en a pas prévu ?
  • Est-ce que Monsieur le Ministre n’estime pas que la lecture de ses services administratifs est contraire aux dispositions et à l’esprit de l’autonomie communale telle qu’ancrée dans la constitution et préconisée par la Charte européenne  de l’autonomie communale ?
  • Quels sont les motifs à la base de la lecture préconisée par les services administratifs du Ministère de l’intérieur qui vise pourtant à favoriser outre mesure les intérêts des promoteurs au détriment des intérêts des communes ?
  • Est-ce que Monsieur le Ministre n’estime pas que la lecture de la disposition légale en question telle que suggérée par les services administratifs du Ministère de l’Intérieur risque de créer un déséquilibre entre des PAP à créer à l’intérieur du tissu urbain ne nécessitant pas la réalisation d’une voirie spécifique et des PAP destinés à viabiliser de nouvelles surfaces avec création d’une nouvelle voirie ?

 

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

 

 

 

 

 

Diane Adehm                                                             Gilles Roth

Députés

 

 

“Nation Branding” am Sport : Wat sinn d’Konditiounen ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Madame la Secrétaire d’État à l’Économie au sujet du « Nation Branding ».

Selon les informations parues dans la presse nationale, certains sportifs luxembourgeois de haut-niveau arborent le nouveau logo du Nation Branding sur leur tenue. Pour ce faire, ils reçoivent une contrepartie financière. Or, toujours selon la même source d’information, la secrétaire d’Etat n’a pas voulu révéler de montant précis.

Dans un souci de transparence et d’une utilisation responsable des deniers publics, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame la Secrétaire d’État à l’Économie.

  • Madame la Secrétaire d’État peut-elle nous confirmer ces informations ?

  • Selon quels critères, le choix des sportifs s’est-il opéré ? Est-ce que les négociations ont eu lieu uniquement avec les différentes fédérations ou également directement avec certains sportifs ?

  • Combien de fédérations et/ou sportifs luxembourgeois de haut-niveau reçoivent une contrepartie financière ? De quels montants s’agit-t-il ?

  • Madame la Secrétaire d’État peut-elle nous dresser une liste avec tous les contrats conclus dans ce contexte et les montants engagés de la sorte ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Gilles Roth Diane Adehm

Députés

Wéi gesäit déi ablacklech Situatioun an d’Zukunft vum „Freeport“ aus ?

Monsieur le Président,

Par la présente nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet du port franc du Luxembourg.

Après le retrait de l’actionnaire majoritaire de la présidence du conseil d’administration du Freeport Luxembourg, le départ de son successeur de la présidence, c’est maintenant au tour du directeur général de quitter le Freeport Luxembourg, à en croire un communiqué de presse relayé par paperjam.lu.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

  • Monsieur le Ministre ne considère-t-il pas que le carrousel « personnel » du Freeport soit préjudiciable pour le port franc et au final pour l’économie luxembourgeoise en termes de diversification ?
  • Combien d’opérateurs ont obtenu un agrément de la part de l’Administration des douanes et accises depuis la création du Freeport ?
  • Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer combien de recettes fiscales ont été générées en raison de l’existence du Freeport ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

 

Diane Adehm                                                     Gilles Roth

Députée                                                             Député

PNR fir all Transportmëttelen an der Belsch : Ass dat konform a wat bedeit et och fir Lëtzebuerg ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes, à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures et Madame le Ministre à la Grande Région concernant le Passenger Name Record (PNR).

Le 3 novembre dernier, la commission « Lutte contre le terrorisme » de la Chambre des Représentants belge a approuvé en première lecture le projet de loi relatif au traitement des données des passagers.

Ce projet de loi belge étend le régime PNR institué par la directive européenne 2016/681 à tout type de transport de personnes, que ce soit par voie aérienne telle que prévue par la directive, ou par voie maritime, ferroviaire ou terrestre.

D’après le texte de loi en projet belge, est soumis aux obligations de réception et de transmission des données de passagers à destination de, en provenance ou transitant par le territoire belge tout transporteur et opérateur de voyage. Notons à cet égard que les transporteurs ou opérateurs de voyage qui méconnaîtraient les obligations inscrites dans la loi belge pourraient se voir infliger une amende d’un maximum de 50.000 euros voire de 75.000 euros en cas de récidive.

Dans un courrier, la Commission européenne s’est interrogée sur la faisabilité du projet belge.

Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame et Messieurs les Ministres :

  • Madame et Messieurs les Ministres considèrent-ils que ce projet de loi soit conciliable avec les libertés fondamentales de l’Union européenne ? Partagent-ils les réserves exprimées par la Commission européenne sur la faisabilité du projet belge ?
  • Les transporteurs et opérateurs de voyage établis au Luxembourg sont-ils en mesure de répondre aux attentes du législateur belge ? Quel serait en termes de coûts l’impact de la loi belge sur les acteurs luxembourgeois, en particulier sur le secteur des autobus ?
  • Qu’en est-il des contraintes supplémentaires que le nouveau système fait peser sur les salariés frontaliers ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

 

Diane Adehm                                                     Gilles Roth

Députée                                                             Député

Question parlementaire au sujet du co-financement des activités du Fonds de gestion du patrimoine du culte catholique.

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur.

Dans sa réponse à la question parlementaire n°2492 du 22 novembre 2016, Monsieur le Ministre a précisé que l’interdiction de tout co-financement des activités du Fonds de gestion du patrimoine du culte catholique (« FGPCC ») par les communes ne s’opposerait pas au subventionnement par les communes des églises classées monument national en vertu de la législation y relative. Il serait dès lors loisible aux communes de soutenir financièrement les édifices religieux classés monuments nationaux.

Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

– L’interdiction de co-financement des activités inscrite à l’article 7 de loi en projet n°7037, en tant que loi spéciale (« lex specialis derogat legi generali ») et loi postérieure (« lex posteriori derogat legi priori ») ne devrait-elle pas l’emporter sur la législation en vigueur au sujet des églises classées monuments nationaux ?

– Le fait que l’interdiction de tout co-financement des activités du FGPCC par les communes vise les édifices religieux du seul culte catholique ne contrevient-il pas au principe de l’égalité devant la loi, une telle interdiction ne s’appliquant pas vis-à-vis des autres cultes ?

– Dans sa réponse susmentionnée, Monsieur le Ministre semble indiquer que les communes pourraient à l’avenir soutenir financièrement uniquement les édifices classés monuments nationaux, à l’exclusion des édifices que les communes considèrent comme faisant partie de leur patrimoine culturel communal. Monsieur le Ministre ne considère-t-il pas que cette lecture est en contradiction avec l’article 2 de la loi modifiée du 19 juillet 2004 concernant l’aménagement communal et le développement urbain, voire même avec le principe de l’autonomie communale prévue à l’article 107 de la Constitution et telle que définie par la Charte européenne de l’autonomie communale ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

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Diane Adehm Gilles Roth

Députée    Député

Kënne Lëtzebuerger Banke perséinlech Donnéeë vu Cliente weider ginn ?

Här President,

Sou wéi d’Chambersreglement et virgesäit, bieden mir lech, dës parlamentaresch Fro un den Här Finanzminister weiderzeleeden.

Wéi RTL gemellt huet, sollen an Zukunft Lëtzebuerger Banken perséinlech Donnéeë vun hire Clienten un aner Entreprisen dierfe weiderginn, och wann déi am Ausland sinn. Et geet drëm fir verschidde Servicer auszelageren, wouduerch verschidde Banken méi rentabel schaffe kéinten. Dovu betraff wieren net nëmmen d’Nimm an d’Adressen vu Clienteën, mä och z.B. de Solde vun hire Konten.

An dem Zesummenhang wéilte mir dem Här Finanzminister folgend Froe stellen:

  • Wat huet et mat dësem Virstouss op sech ?
  • Kann d’Regierung de makroekonomeschen Impakt vun där Decisioun ofschätze?
  • Wéi passt dës Decisioun an d’Fintec-Strategie vun der Regierung (wann d’Banken, den IT-Beräich an Zukunft auslageren)?
  • Wéi en Impakt huet dës Decisioun op eisen Aarbechtsmaart?

 

Mat déiwem Respekt,

 

Diane Adehm                                                     Gilles Roth

Deputéiert                                                       Deputéierten

 

 

Wéini ass déi nächst Indextranche fälleg ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Economie relative à la prochaine tranche indiciaire.

Dans sa publication « Conjoncture Flash » de septembre 2016, le Statec note que :

« L’inflation cumulée depuis la dernière indexation se rapproche de plus en plus du seuil de 2.5% à partir duquel une nouvelle tranche indiciaire sera déclenchée. En effet, cette progression atteint à l’issue du mois d’août 2.2%. A l’heure actuelle, un déclenchement de la tranche indiciaire en novembre avec son application donc en décembre paraît probable. Il faut noter que la progression cumulée avait déjà atteint ce niveau il y a un an, avant qu’une nouvelle forte baisse des prix pétroliers ne la fasse reculer. Aujourd’hui, il faudra notamment surveiller la réaction des cours pétroliers à l’issue de la réunion de l’OPEP à Alger (26-28.9). Pourtant, le risque à la baisse semble moins élevé que l’année passée: une nouvelle forte chute des prix des produits pétroliers est moins probable qu’à l’époque vu leur niveau déjà très faible et la part substantielle des taxes incluses.»

Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre dispose-t-il d’informations plus récentes quant au niveau de l’inflation cumulée depuis la dernière indexation qui remonte à octobre 2013 ?
  • Sur base de ces informations, quand la prochaine tranche indiciaire sera-t-elle déclenchée d’après Monsieur le Ministre ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

 

 

Diane Adehm                                                     Gilles Roth

Députée                                                             Député

 

Terrains de football en gazon synthétique

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Sports au sujet de terrains de football en gazon synthétique.

Selon des informations parues dans la presse allemande, les granules de caoutchouc utilisées sur les terrains synthétiques de football au Pays-Bas contiendraient des cancérigènes. Ce weekend trente matchs de foot ont été annulés à titre de précaution.

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Sports :

  • Les granules de caoutchouc utilisées au Pays-Bas ont-elles également été utilisées sur des terrains synthétiques installés au Luxembourg et le cas échant lesquels ?
  • Dans l’affirmative quelles suites le Gouvernement entend-il donner à la problématique susmentionnée ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Gilles Roth   

Diane Adehm

Députés