Gëllt d’Null-Toleranz an alle Beräicher a gëtt se och iwwerall ugewannt ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à  Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure et à Monsieur le Ministre de la Justice concernant la politique de la tolérance zéro.

Dans sa réponse à notre question parlementaire du 17 mars 2016, Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures a indiqué que les vitesses maximales autorisées sont fixées par règlement et à respecter aussi bien par les usagers de la route que par les forces de l’ordre et qu’aucune marge d’appréciation n’est possible. Les marges de tolérance que nous visions par notre question parlementaire sont celles applicables à l’appareil de mesure. Vouloir l’interpréter différemment relève de la mauvaise foi, voire de l’avènement du principe de la tolérance zéro.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  • Messieurs les Ministres peuvent-ils souscrire à la politique « zero tolerance » proclamée par Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures ? Sera-t-elle également applicable en matière de petite criminalité, de la législation sur la sécurité routière en général et en matière d’infractions à la loi du 19 février 1973 concernant la vente de substances médicamenteuses et la lutte contre la toxicomanie (détention de cannabis etc.) ?

  • Messieurs les Ministres peuvent-ils confirmer que cette politique est en permanence suivie par les forces de l’ordre ? Qu’advient-il des agents des forces de l’ordre qui n’appliquent pas à la lettre des dispositions légales et réglementaires ?

  • Cette politique est-elle conciliable avec la volonté de Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure d’étendre le principe de l’opportunité des poursuites pour des infractions mineures à certains membres de la Police Grand-Ducale ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Gëtt et nach ee Kerosen-Opschlag bei de Luxair-Volen op Lissabon a Venedig ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Infrastructures et du Développement durable concernant la surcharge kérosène.

En réponse à la question parlementaire 1692 du 13 janvier 2016 concernant le supplément kérosène demandé par Luxair, Monsieur le Ministre a précisé que la surcharge kérosène n’est plus applicable aux tarifs de « LuxairTours ». Or selon nos informations un supplément de 60 euros pour surcharge fuel est encore facturé sur certains forfaits. Suivant « LuxairTours marketing » les vacances « LuxairTours » vers Lisbonne et Venise comprennent encore toujours un supplément fuel parce que ce ne seraient pas des vols « LuxairTours » mais Luxair.

Dans ce contexte, j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Infrastructures et du Développement durable:

  • Monsieur le Ministre peut-il me confirmer cette information ?

  • Pour quelles raisons le supplément kérosène est-il encore facturé ?

  • Annoncée pour mars 2016, quand Luxair entend-elle mettre en place sa nouvelle structure de prix pour ses billets d’avion dans laquelle la surcharge kérosène ne figurerait plus mais serait intégrée dans le prix final ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

No den Aussoe vum OLAI-Direkter : Wou gi gewalttäteg Flüchtlingen relogéiert ?

Luxembourg, le 18 mars 2016

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes au sujet de faits de violence survenus dans un foyer d’accueil pour demandeurs d’asile.

Dans le journal diffusé hier matin sur les ondes de RTL Radio, il a été question de certains demandeurs d’asile affichant un comportement violent à l’encontre d’autres demandeurs d’asile dans l’enceinte de Weilerbach, souvent en raison de leur genre, de leur nationalité ou encore de leur appartenance religieuse.

Interpellé à ce sujet hier dans le journal de midi, le Directeur de l’Office luxembourgeois de l’accueil et de l’intégration a assuré que les personnes se comportant de telle manière sont relogées dans une autre structure davantage surveillée et devront quitter le pays ultérieurement.

Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Affaires étrangères et européennes :

  • Monsieur le Ministre a-t-il connaissance des événements évoqués ci-dessus ?
  • Combien de personnes ont déjà dû être relogées dans une autre structure suite à un comportement violent ? Ces personnes devront-elles effectivement quitter le territoire ?
  • Quels sont les pays concernés par le renvoi de personnes violentes ?
  • Qu’en est-il des personnes violentes originaires d’un pays avec lequel le Luxembourg ne dispose pas d’un accord de réadmission ?
  • Dans quelle structure les demandeurs d’asile concernés sont-ils relogés et pour combien de temps ?
  • Qu’en est-il des demandeurs d’asile qui se sont vu refuser le statut de réfugié en raison d’un comportement violent et des demandeurs d’asile qui ne souhaitent pas de protection internationale au Luxembourg ?
  • Monsieur le Ministre est-il d’avis qu’il y aurait lieu de renforcer respectivement compléter la législation dans le cadre de la procédure accélérée ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

 

Laurent Mosar                                    Gilles Roth

Député                                                           Député

Froen zum Bilan vum éischten Dag fixe Radaren op de Stroossen

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures concernant les radars fixes.

D’après les chiffres présentés par la police et diffusés sur rtl.lu, les radars fixes auraient enregistré jusqu’à aujourd’hui 14 heures au total 2.300 dépassements de vitesse. Toujours selon la même source, la majorité des chauffeurs concernés se verraient adresser des avertissements taxés avec des amendes qui varient entre 49 à 145 euros.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre peut-il nous chiffrer les recettes totales brutes engendrées par ces avertissements taxés ?

  • Combien de véhicules sont concernés par cette première vague d’avertissements taxés ? Monsieur le Ministre peut-il fournir des chiffres détaillés concernant la nationalité des véhicules flashés ?

  • Monsieur le Ministre est-il d’avis qu’il faille « recalibrer » les radars en place respectivement revoir le taux de tolérance applicable en la matière ?

  • Quel est le coût de fonctionnement du nouveau système de contrôle et de sanction automatisé (CSA) ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Ass de Justizminister géint de “Platzverweis” ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure et à Monsieur le Ministre de la Justice concernant le « Platzverweis ».

Le secrétaire général du Syndicat National de la Police Grand-Ducale (SNPGL) a affirmé que Monsieur le Ministre de la Justice s’opposerait à l’instrument du « Platzverweis » qui serait un « no-go » pour ce dernier. Le SNPGL pour sa part revendiquerait sa mise en place.

Rappelons qu’en réponse à une question parlementaire de Monsieur le Député Laurent Mosar, le gouvernement a tenu à préciser les contours de ce concept qui serait compris comme  « l’idée de pouvoir, en cas de trouble à l’ordre public, conférer aux agents de la force publique la possibilité de contraindre une personne par injonction à quitter un endroit pour se déplacer vers un autre endroit en lui interdisant de revenir à l’endroit de départ, cela pour une durée plus ou moins prolongée. », tout en précisant qu’aucune disposition légale permettrait actuellement aux autorités communales de prononcer un tel « Platzverweis » et que « l’instauration de pareil instrument risquerait fortement de constituer une restriction de la liberté fondamentale de chaque citoyen d’aller et de venir sur la voie publique. » Le gouvernement a ensuite renvoyé à l’article 33 de la loi du 31 mai 1999 sur la Police et l’Inspection Générale conférant à la Police Grand-Ducale la mission de veiller au respect de l’ordre public et à l’exécution des lois et règlements de police généraux et communaux.

Au vu de ce qui précède nous aimerions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  • Monsieur le Ministre de la Justice peut-il confirmer son opposition quant à l’instrument du « Platzverweis » dans son acceptation luxembourgeoise?

  • Quels sont les moyens à disposition des agents de la Police Grand-Ducale dans l’exercice de ses missions de police administrative pour faire cesser des atteintes à l’ordre public ? Sont-elles suffisantes pour permettre à la Police Grand-Ducale de subvenir à suffisance à ses missions légales?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Ginn et Problemer am Flüchtlingsheem an der Weilerbaach ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Madame le Ministre de la Famille et de l’Intégration concernant la prise en charge des demandeurs d’asile.

Un reportage diffusé aujourd’hui sur RTL Radio a fait le point sur les conditions d’hébergement des demandeurs d’asile à la Weilerbaach. La journaliste fait état de problèmes d’abus d’alcool. Divers demandeurs d’asile consommeraient et trafiqueraient de la drogue. Elle a également rapporté des faits de harcèlements sexuels auxquels se trouvent exposés au jour le jour les demandeurs d’asile de sexe féminin. Il semblerait aussi y avoir des tensions entre demandeurs d’asile de nationalités différentes.

Les personnes interviewées indiquent qu’elles avaient rapporté ces faits déjà à l’OLAI et aux personnes responsables pour la sécurité sur le site. Or, la situation n’aurait pas changé depuis.

Au vu de ce qui précède nous aimerions poser les questions suivantes à Madame le Ministre  :

  • Madame le Ministre peut-elle confirmer les faits rapportés par la journaliste de RTL Radio ?

  • Dans l’affirmative, Madame le Ministre peut-elle expliquer pour quelles raisons l’OLAI n’a toujours pas présenté des solutions viables aux difficultés rapportées ?

  • Comment Madame le Ministre entend-elle mettre fin à cette situation intenable ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Ginn d’Zënse wann een ze spéit bezillt (taux de retard) ugepasst ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet du taux d’intérêt de retard.
Le 10 mars 2016, la Banque centrale européenne (BCE) a une nouvelle fois abaissé ses trois taux directeurs, à commencer par le principal, le taux central, baromètre du crédit en zone euro, qui a été ramené de 0,05% à 0%.
Actuellement le taux d’intérêt de retard prévu par la législation fiscale s’élève à 0,6% par mois de retard.
C’est ainsi que nous aimerions poser la question suivante à Monsieur le Ministre des Finances :
Monsieur le Ministre envisage-t-il de réduire le taux d’intérêt de retard prévu par la législation fiscale ?
Si oui à quel montant ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Partenariat tëscht Post a Raiffeisen : Gëtt d’Bankgeheimnis respektéiert ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances et à Monsieur le Ministre de l’Economie concernant le nouvel partenariat entre Post et la banque Raiffeisen.

Fin février 2016, les responsables ont annoncé avoir conclu un partenariat concernant la nouvelle orientation du compte chèque postal (CCP) de Post. Sur le site lequotidien.lu, on pourrait ainsi lire que « les détenteurs de CCP, au nombre de 140 000 au Luxembourg, ne verront pas de changement dans la gestion de leur compte CCP. » Or, les clients CCP de la Post se sont récemment vus adresser un courrier portant les sigles de la banque Raiffeisen et de la Post dans lequel ces client sont invités à déclarer « ne pas souhaiter réaliser des opérations CCP dans le réseau Raiffeisen et demande que les agences Raiffeisen n’aient pas accès aux informations de POST sur mon compte CCP. »

C’est ainsi que nous aimerions poser la question parlementaire à Messieurs les Ministres :

  • Messieurs les Ministres sont-ils au courant de ces démarches de la part de Post ?

  • La teneur du courrier fait penser que les clients qui ne font pas la déclaration seraient implicitement d’accord à ce que les agences Raiffeisen aient accès à leurs données bancaires auprès de la Post. Messieurs les Ministres ne considèrent-ils pas qu’une telle façon de procéder viole le secret bancaire ?

Nous vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Gëtt den Taux fir d’Besteierung vu vergënschtegtem Zënssaz op Krediter ugepasst ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet du taux d’intérêt en matière fiscale.

Les économies que certains salariés peuvent tirer du fait qu’ils ont pu obtenir un prêt hypothécaire à taux réduit voire sans intérêts sont considérées, aux termes de l’article 104 LIR, comme revenu et sont dès lors imposables. Le taux d’intérêt permettant le calcul de cette économie d’intérêts a forfaitairement été fixé à 8% par l’article 1er du règlement grand-ducal du 28 décembre 1990 portant exécution de l’article 104, alinéa 3 de la loi modifiée du 4 décembre 1967 (LIR) concernant l’impôt sur le revenu.

Pour tenir compte de la tendance baissière des taux des prêts, le prédit taux a été diminué progressivement pour être fixé à 1,5% par le règlement grand-ducal du 23 décembre 2014 modifiant à partir de l’année d’imposition 2015 le règlement grand-ducal susmentionnée du 28 décembre 1990.

Le 10 mars 2016, la Banque centrale européenne (BCE) a une nouvelle fois abaissé ses trois taux directeurs, à commencer par le principal, le taux central, baromètre du crédit en zone euro, qui a été ramené de 0,05% à 0%.

C’est ainsi que nous aimerions poser la question suivante à Monsieur le Ministre des Finances :

  • Monsieur le Ministre envisage-t-il de modifier le taux visé au règlement grand-ducal du 28 décembre 1990 ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Wéini gëtt d’Direktive iwwert de crédit hypothécaire ëmgesat ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances et à Monsieur le Ministre de la Protection des consommateurs concernant la directive 2014/17/UE du Parlement européen et du Conseil du 4 février 2014 sur les contrats de crédit aux consommateurs relatifs aux biens immobiliers à usage résidentiel et modifiant les directives 2008/48/CE et 2013/36/UE et le règlement (UE) n° 1093/2010.

La directive sur le « crédit hypothécaire » 2014/17/UE doit être transposée en droit interne, conformément à l’article 42 de cette directive, pour au plus tard le 21 mars 2016. D’après le rapport sur la transposition des directives européennes et l’application du droit de l’Union 2015, la rédaction de l’avant-projet de loi se trouverait à un stade avancé, de sorte qu’« il est envisagé de le soumettre au Conseil de gouvernement en septembre 2015 au plus tard. »

Or, à notre connaissance, aucun projet de loi n’a à ce jour été déposé à la Chambre des Députés.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres concernés :

  • Messieurs les Ministres peuvent-ils confirmer ne pas encore avoir saisi la Chambre des Députés d’un tel projet de loi ? Dans l’affirmative, quelles sont les raisons pour le défaut de dépôt du projet de loi ?
  • Dans quels délais Messieurs les Ministres entendent-ils faire déposer un tel projet de loi pour éviter qu’une procédure contre le Grand-Duché de Luxembourg soit lancée par la Commission européenne ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

 

 

Léon Gloden Gilles Roth

Député   Député