Huet Rheinland-Pfalz Donnée vu 160’000 BCEE-Konten un aner Länner weider ginn ?

Monsieur le Président,
Par la présente nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 81 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question urgente à Monsieur le Ministre des Finances concernant le transfert de données de clients de la BCEE par la Rhénanie-du-Nord-Westphalie.
En réponse à notre question parlementaire du 2 novembre 2015 en relation avec la prétendue vente de données de clients de la BCEE, Monsieur le Ministre a répondu de la manière suivante :
« Les informations parues dans différents articles de presse au sujet d’un CD ou stick USB prétendument acquis par le Land de la Rhénanie Westphalie du Nord ne sont pas concordantes. Force est de constater que la BCEE a émis un communiqué de presse en date du 31 octobre 2015, dans lequel elle indique déposer plainte contre inconnu, sur base de l’article paru dans le magazine « Der Spiegel » du 31 octobre 2015. Elle n’y confirme nullement les dires dudit article. A ce stade, les éléments mis en avant par les honorables députés ne constituent donc que des spéculations journalistiques.
Il va de soi que la vente illégale de données couvertes par le secret professionnel constitue une infraction pénale au regard de la législation luxembourgeoise. Pour autant, les éléments disponibles ne permettent pas d’établir la véracité des allégations relatives à l’existence d’une opération correspondante en relation avec la BCEE. »
Samedi dernier, le Luxemburger Wort a relayé des informations diffusées par la presse étrangère indiquant que le Land de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie aurait transféré aux autorités compétentes de 19 pays européens des données portant sur 160.000 comptes bancaires de clients de la BCEE. Le Land allemand soupçonne en effet les clients concernés de fraude fiscale.
Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :
– Le gouvernement peut-il enfin confirmer ces informations ?
– Le gouvernement luxembourgeois entend-il manifester officiellement sa désapprobation face au transfert par le Land NRW de données de clients d’un établissement bancaire luxembourgeois ? Si oui, sous quelle forme et dans quel délai?
– Face aux soupçons de fraude fiscale, le gouvernement peut-il confirmer que la BCEE n’a pas aidé les clients à violer la loi ? Quelle serait la responsabilité de l’Etat luxembourgeois, actionnaire à 100% de la BCEE dans un tel cas de figure ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

23 Froen zu der Exekutioun vum „Zukunftspak“

Am Juli haten d’Deputéiert Adehm a Roth eng parlamentaresch Fro un de Finanzminister iwwert weider Zuelen zu der Exekutioun vum „Zukunftspak“ gestallt. Wëll de Minister een Delai fir d’Äntwert ugefrot huet, mat der Begrënnung, dass hien déi eenzel Departementer misst konsultéieren, stellen d’CSV Deputéiert d’Fro elo un déi eenzel Ministèren. Dowéinst hei 23 parlamentaresch Froen.
QP Exécution Zukunftspak MEG 20160809

QP Exécution Zukunftspak MLO 20160809

QP Exécution Zukunftspak MFR 20160809

QP Exécution Zukunftspak MCA 20160809

QP Exécution Zukunftspak MEN 20160809

QP Exécution Zukunftspak MSA 20160809

QP Exécution Zukunftspak MJU 20160809

QP Exécution Zukunftspak MDF 20160809

QP Exécution Zukunftspak MDD 20160809

QP Exécution Zukunftspak MSP 20160809

QP Exécution Zukunftspak MSI 20160809

QP Exécution Zukunftspak MAE 20160809

QP Exécution Zukunftspak MAG 20160809

QP Exécution Zukunftspak MFA 20160809

QP Exécution Zukunftspak MEC 20160809

QP Exécution Zukunftspak MET 20160809

QP Exécution Zukunftspak MSS 20160809

QP Exécution Zukunftspak MED 20160809

QP Exécution Zukunftspak MES 20160809

QP Exécution Zukunftspak MFI 20160809

QP Exécution Zukunftspak MTR 20160809

QP Exécution Zukunftspak MIN 20160809

QP Exécution Zukunftspak MCU 20160809

Gesetzprojet iwwert d’Kierchefabriken : Ass de Syvicol net ëm seng Meenung gefrot ginn ?

Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une série de questions à Monsieur le Ministre de l’Intérieur concernant la consultation des communes dans le cadre du projet de loi sur les fabriques d’église.
Suite à la présentation du projet de loi procédant à la dissolution des fabriques d’église par Monsieur le Ministre de l’Intérieur vendredi dernier, le premier vice-président du Syndicat des Villes et Communes Luxembourgeoises (« Syvicol ») a réagi sur les ondes de « RTL Radio » en affirmant que le Syvicol n’a pas pu se prononcer par rapport audit projet de loi parce qu’il n’a pas vu les textes y relatifs. « Villes hätt een kënnen evitéieren oder froen, oder Problemer am Virfeld kënnen léisen, wann vun Ufank un den Syvicol un deenen Verhandlungen, un deenen Diskussiounen do Deel geholl hätt kënnen (…). »
Selon l’article 4, point 6 de la Charte européenne de l’autonomie locale, signée en 1985 par l’ensemble des États membres du Conseil de l’Europe et entrée en vigueur en 1988, « Les collectivités locales doivent être consultées, autant qu’il est possible, en temps utile et de façon appropriée, au cours des processus de planification et de décision pour toutes les questions qui les concernent directement. »
Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Intérieur :
 Est-ce que le Syvicol a été demandé en son avis dans le contexte de l’avant-projet de loi sur les fabriques d’église ?
o Dans l’affirmative, le Ministre peut-il nous renseigner sur la date de cette consultation ?
o Dans la négative, le Ministre estime-t-il que la non consultation des communes est conforme aux principes de la Charte européenne de l’autonomie locale, en particulier l’article 4, point 6, cité ci-dessus ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

A wéi wäit gouf den „Zukunftspak“ bis elo ëmgesat ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet de l’exécution du « Zukunftspak ».
Monsieur le Vice-Premier Ministre Etienne Schneider a récemment qualifié le « Zukunftspak », ficelé par son propre gouvernement, d’erreur. Il n’a pourtant soufflé mot de l’exécution concrète du « Zukunftspak ». Rappelons dans ce contexte qu’une note de l’Inspection générale des finances (IGF) datée au 15 septembre 2015 et comparant les prévisions de juin 2015 aux prévisions budgétaires de décembre 2014 avait déjà mis en lumière un certain décalage entre les économies annoncées et les économies effectivement réalisées.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser la question suivante à Monsieur le Ministre :

Monsieur le Ministre peut-il nous fournir une mise à jour de la note de l’IGF avec les prévisions de juin 2016 ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Gilles Roth
Député

Diane Adehm
Députée

Titanimplantater : Ginn et vill Leit déi allergesch reagéieren a wat sinn Alternativen ?

Herr Präsident,

Gemäß Artikel 80 der Geschäftsordnung der Abgeordnetenkammer, bitten wir Sie, die vorliegende parlamentarische Anfrage bezüglich Allergien gegen Implantate an die Gesundheitsministerin sowie an den Minister für soziale Sicherheit weiterzuleiten.

Allergien treten immer häufiger gegen zahlreiche Stoffe auf mit denen die Menschen tagtäglich in Kontakt sind. Sehr unangenehme Folgen kann dies haben, wenn ein Betroffener eine Allergie gegen ein Metall-Implantat wie z.B. ein künstliches Knie- oder Hüftgelenk oder Zahnprothesen hat. Solche sogenannte Kontaktallergien werden oft lange nicht erkannt und die betroffenen Patienten leiden nicht selten während Jahren nach der Operation. Im schlimmsten Fall muss das Implantat ausgetauscht werden. Der Großteil (90-95%) aller Implantate besteht aus Titan da hier die Verträglichkeit am größten ist und man jahrelang davon ausging, dass dieses Metall keine Allergien auslöse.

Neueste Studien haben jedoch bewiesen, dass mehr als 15 Prozent der Patienten bei der Versorgung mit Titan Entzündungen entwickeln. Experten raten aus diesem Grund zu Verträglichkeitstests vor einer Operation.

Vor diesem Hintergrund, erlauben wir uns folgende Fragen an die Regierung zu stellen:
– Gibt es Statistiken zur Verträglichkeit von Implantaten in Luxemburg?
– Wenn ja, werden die oben genannten Zahlen bestätigt?
– Werden systematisch Verträglichkeitstests vor Operationen durchgeführt?
– Wenn ja, werden diese Tests von der Krankenkasse übernommen?
– Wenn nicht, würde die Regierung solche Tests nicht als sinnvoll erachten?
– Welche Alternative zu Titanimplantaten wird in Luxemburg am häufigsten angewendet?

Es zeichnen hochachtungsvoll,

Diane Adehm Gilles Roth
Abgeordnete

Rapport iwwert Mënschenhandel : Lëtzebuerg net méi esou gutt klasséiert

Luxembourg, le 19 juillet 2016
Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Justice au sujet de la traite des êtres humains dans le monde.
Un rapport sur la traite des êtres humains publié en juin 2016 par le Ministère des Affaires étrangères américain et dont le Luxemburger Wort s’est fait l’écho dans son édition du 18 juillet 2016 rétrograde le Luxembourg pour la première fois de la catégorie 1 des pays complètement en phase avec les standards minimum des Etats-Unis en matière de traite des êtres humains dans la catégorie 2. Le Luxembourg serait ainsi le seul pays de l’Europe de l’Ouest à ne pas être « fully compliant ».
C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :
Comment Monsieur le Ministre s’explique-t-il ce classement désastreux ?
Le gouvernement entend-il durcir la législation applicable en matière de traite des êtres humains, voire d’en élargir le champ d’application ?
Monsieur le Ministre entend-il renforcer le parquet pour permettre à ce dernier de poursuivre plus systématiquement les cas de traite des êtres humains ?
Monsieur le Ministre entend-il donner plus de moyens à la Commission consultative des droits de l’homme ?
Le programme gouvernemental prévoit à de nombreuses reprises le renforcement des aides aux victimes. Qu’en est-il dès lors des mesures envisagées pour améliorer la protection des victimes de la traite des êtres humains?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Laurent Mosar
Député

Gilles Roth
Député

„Bodycams“ eng Méiglechkeet fir d’Personal am ëffentlechen Transport ?

Monsieur le Président,

Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures au sujet de l’utilisation de « bodycam » dans les transports publics.

Au Luxembourg comme à l’étranger, les actes d’agressions envers le personnel des transports publics respectivement de violence envers les voyageurs ne cessent de croître. Pour faire face à cette violence, la Deutsche Bahn vient d’équiper son personnel de « bodycam » durant leur service. Les bodycams peuvent avoir un effet préventif et dissuasif et peuvent servir à obtenir des preuves en cas de violence. 

Au vu de ce qui précède nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures :

Est-ce que le gouvernement envisage l’utilisation de bodycams dans les transports publics luxembourgeois ?

Cette option a-t-elle déjà été étudiée par les CFL et, si oui, quelles ont été les conclusions ? 

De quelle manière le gouvernement entend-il lutter contre les agressions et incivilités diverses commises dans les transports publics ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Organisateur vu Maart muss iwwerwaache wat verkaf gëtt.

Monsieur le Président,
Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Justice concernant un arrêt récent de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) dans l’affaire C-494/15.
La Cour a décidé que l’exploitant d’une place de marché physique peut lui aussi être contraint de faire cesser les infractions commises par les marchands en matière de marque et de prendre des mesures visant à prévenir de nouvelles infractions. La Cour a relevé par ce même arrêt les conditions auxquelles est subordonnée une injonction émise par une autorité́ judicaire à l’encontre d’un intermédiaire, opérateur d’une place de marché physique. Ces injonctions doivent non seulement être effectives et dissuasives, mais également équitables et proportionnées. Elles ne doivent par conséquent pas être excessivement couteuses et ne doivent pas non plus créer d’obstacles au commerce légitime. Il ne peut non plus être exigé de l’intermédiaire qu’il exerce une surveillance générale et permanente de ses clients. En revanche, l’intermédiaire peut être contraint de prendre des mesures qui contribuent à éviter que de nouvelles atteintes de même nature par le même marchand aient lieu.
Au vu de ce qui précède nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Justice :

Monsieur le Ministre, envisage-t-il de conformer la législation luxembourgeoise à l’arrêt de la CJUE, notamment en ce qui concerne les obligations de surveillance d’un opérateur de marché physique et les conditions d’injonctions à l’encontre d’un intermédiaire ?

Quel impact l’arrêt de la CJUE aura-t-il le cas échéant sur les opérateurs de marché physique au Luxembourg en général, et en particulier sur celui-ci de la “Braderie” et de la “Schueberfouer” ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Zougank vun den Affekoten zum Register vun den physesche Persounen ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur concernant les registres national et communal des personnes physiques.

La loi relative à l’identification des personnes physiques règle l’accès de tierces personnes aux registres précités. D’après l’article 41 de cette loi, aucune donnée ou liste de données figurant sur ces registres ne peut être communiquée à des tiers, à l’exception des autorités, administrations, services, institutions ou organismes habilités, par ou en vertu de la loi, à obtenir de telles données ou listes de données et ce pour les informations sur lesquelles portent cette habilitation. 

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer que les avocats ne figurent pas parmi la liste de personnes pouvant avoir accès aux registres national ou communal des personnes physiques ?

  • Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre envisage-t-il de revoir la loi pour permettre l’accès des avocats aux registres dans des cas précis, p.ex. pour l’inscription d’une hypothèque judiciaire dans laquelle il faut mentionner la matricule de la personne propriétaire de l’immeuble ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm

Députée

Gilles Roth

Député

Wéini kënnt den neie Gesetzprojet iwwert Zousazpensiounsversécherungen ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale et à Monsieur le Ministre des Finances au sujet des régimes complémentaires de pension.

Déjà en 2009, le ministre en charge de la sécurité sociale de l’époque s’était engagé a revoir la législation sur les régimes complémentaires de pension (RCP) en faveur des travailleurs non-salariés.

Cette volonté de réformer les RCP a également été inscrite dans le programme gouvernemental de la coalition actuelle :

« Une révision de la loi du 8 juin 1999 relative aux régimes complémentaires de pension (RCP) s’impose à plusieurs niveaux ; ainsi le champ d’application matériel, temporel et, surtout, personnel de la loi RCP devra être élargi, des modifications d’ordre fiscal devront intervenir et la notion de droits acquis sera à préciser. D’autres adaptations de nature diverse s’imposent suite aux difficultés rencontrées durant plus de dix ans d’application de la législation sur les régimes complémentaires de pension.

L’extension des régimes complémentaires de pension aux professions libérales et indépendantes ainsi qu’à certaines catégories de salariés non affiliés à un régime d’entreprise s’avère nécessaire afin d’offrir à tous les citoyens la possibilité de bénéficier des mêmes avantages fiscaux que celles dont bénéficient les personnes affiliées à un régime complémentaire de pension d’entreprise dans le cadre de la loi

RCP. […] »

Dans le cadre d’une interview accordée en août dernier à paperjam.lu, Monsieur le Ministre indique qu’un projet de loi en la matière sera présenté au début de l’année 2016.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Quand le projet de loi en question sera-t-il déposé à la Chambre des Députés ?

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer que les versements perçus au titre des régimes complémentaires de pension ne rentrent ni dans le champ d’application de l’échange automatique d’informations fiscales au niveau européen, ni dans celui de l’échange d’informations tel qu’envisagé par l’OCDE voire le G20 ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm

Députée

Gilles Roth

Député