Etude vun Tax Research UK stellt Lëtzebuerg nees als Steierparadäis duer. Wat mécht d’Regierung ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet d’une étude commanditée par les Verts du Parlement européen sur les bénéfices des banques.

Une étude de Tax Research UK a comparé 26 banques établies dans l’Union européenne et leurs pratiques en matière de transfert des bénéfices.

Alors que l’étude traite à diverses reprises le Luxembourg de paradis fiscal, elle conclut sur la phrase suivante :

“What is, perhaps, unsurprising is that there appears to be above expected reporting in many jurisdictions where this might have been anticipated including Belgium, Luxembourg, Ireland, Singapore, Hong Kong, UAE, Jersey, Mauritius and the Isle of Man, all of which have a reputation for acting as offshore tax locations for various reasons.”

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

– Le gouvernement partage-t-il les conclusions de cette étude ?

– A considérer que le raisonnement de Tax Research UK soit erroné, Monsieur le Ministre est-il en mesure de nous donner plus de précisions à cet égard ?

– Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer comment il compte faire en sorte que ces nouvelles attaques lancées contre le Luxembourg n’aient pas d’effets néfastes sur la place financière luxembourgeoise ? Le gouvernement a-t-il l’intention de commanditer une ou plusieurs études démontrant que le Luxembourg ne commet pas de concurrence déloyale en matière fiscale ?

– Quel est l’impact de cette étude sur les discussions ayant trait à la mise en place d’un système commun pour le calcul de l’assiette imposable des entreprises opérant dans l’Union européenne (ACCIS), voire sur celles en cours autour de BEPS au niveau de l’OCDE ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Effektiv bei der Police soll erop goen. Am Bezierk CAP ass ën awer erof gaangen. Firwat ?

Monsieur le Président,
Par la présente, j’ai l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, je souhaiterais poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure concernant l’évolution des effectifs de la police grand-ducale.
Dans le cadre de l’adoption du projet de loi 5873, il a été décidé d’adapter l’effectif légal de la police grand-ducale pour le porter de 1573 à 2070 unités en 2015. Dans toutes les unités de la police grand-ducale, les effectifs étaient censés augmenter que ce soit au niveau de la direction générale, au niveau du Service de Police judiciaire ou au niveau des circonscriptions régionales. Au niveau de la circonscription régionale Cap, les effectifs devraient croître de 79 unités en 2008 à 104 en 2015. Il se trouve toutefois que les effectifs affectés à cette région ont diminué pour ne s’établir actuellement qu’à 74.
C’est dans ce contexte que j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure :
– Monsieur le Ministre peut-il confirmer ces informations ?
– Peut-il me fournir l’évolution des effectifs des différents services de la police grand-ducale depuis 2008 ?
– Quelles sont les raisons à la base de la baisse des effectifs affectés à la circonscription régionale Cap ?

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma parfaite considération.

Gilles Roth
Député

Regierung plangt Ënnerstëtzung fir kollektiv Solaranlagen : Et bleiwen eng Partie Froen op

Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Economie concernant le régime d’aides pour l’énergie solaire.
D’après un communiqué de presse du ministère de l’Economie, le Conseil de gouvernement aurait adopté lors de sa dernière réunion un projet de règlement grand-ducal introduisant une rémunération spécifique pour l’électricité produite par des installations photovoltaïques collectives. Cette rémunération introduite à partir du 1er janvier 2016 se ferait sous forme de tarifs d’injection pour les installations photovoltaïques collectives dont la puissance se situe entre 30 kW et 200 kW. Pourront bénéficier de ce nouveau régime d’aides les sociétés coopératives composées exclusivement et au moins par dix personnes physiques.
Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de l’Economie :
– Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer si le projet de règlement grand-ducal susmentionné a été soumis pour avis au Conseil d’Etat ?
o Dans l’affirmative, pour quand cet avis est-il attendu ?
o A défaut, le gouvernement entend-il invoquer l’urgence ? Comment l’urgence est-elle justifiée ?
– Monsieur le Ministre peut-il nous expliquer pourquoi seules les sociétés coopératives sont éligibles pour ce nouveau régime d’aides ? D’où provient le critère des 10 personnes physiques devant composer ces sociétés ?
– Quelles sont les raisons amenant le gouvernement à exclure les personnes physiques non constituées sous forme de sociétés coopératives de ce régime d’aides ?
– Monsieur le Ministre est-il d’avis que le nouveau régime d’aides est conforme à la liberté de commerce consacrée à l’article 11 (6) de notre Constitution dans la mesure où le régime d’aides est réservée aux seules sociétés coopératives (et par conséquent non ouvertes à d’autres formes de sociétés)?
– Monsieur le Ministre estime-t-il que ce régime d’aides ne viole pas le principe d’égalité devant la loi prévu à l’article 10bis (1) de notre Constitution ? Les différences de régime instituées par ce projet de règlement procèdent-elles de disparités objectives, rationnellement justifiées, adéquates et proportionnées à leur but ? Lesquelles ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Méi gratis WIFI am Land ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Communications et des Médias et à Monsieur le Ministre de l’Economie concernant les tarifs applicables en matière d’internet et de téléphonie mobile.

Dans un communiqué de presse intitulé « Im Postkutschentempo ins überteuerte Kommunikationszeitalter », les jeunes socialistes (JSL) s’opposent à la politique tarifaire des opérateurs de téléphonie mobile et d’internet. Ils regrettent l’absence de réelle concurrence entre entreprises du segment et se demandent, sans le justifier autrement, s’il n’y a pas d’entente entre opérateurs en matière de prix. Les prix seraient en tout cas surfaits, si on les comparait à ce qui se pratique en Allemagne. Des tarifs spéciaux pour jeunes ou étudiants feraient pareillement défaut. Les JSL revendiquent enfin que le réseau des accès WIFI gratuits mis à disposition du public soit étendu.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

– Messieurs les Ministres partagent-ils l’avis des JSL ?

– Comment Messieurs les Ministres entendent-ils aborder les défis relevés par les JSL ? Comment le gouvernement envisage-t-il l’extension des accès WIFI gratuits ?

– Messieurs les Ministres peuvent-ils exclure l’existence d’ententes en matière de prix dans le domaine de la téléphonie mobile et d’internet ? Des enquêtes en ce sens ont-elles été récemment menées par le Conseil de la concurrence ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Froen zu der geplangter Steierreform

Luxembourg, le 15 juillet 2015

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances concernant la réforme fiscale.

Le président du parti socialiste luxembourgeois (LSAP) a tenu à préciser hier que la réforme fiscale préparée par l’actuel gouvernement ne pourrait avoir pour effet d’affecter négativement les personnes à revenus modestes (sans préciser toutefois quelle catégorie de personnes serait visée en particulier). Il a ensuite indiqué qu’il faudrait examiner la répartition de la charge fiscale entre les personnes physiques et les personnes morales, en excluant tout système d’imposition forfaitaire des sociétés. Notons enfin que le président du LSAP n’a cette fois-ci plus prôné l’introduction d’un nouveau taux d’imposition maximal (« Spitzensteuersatz ») pour les plus personnes les plus aisées.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

– Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer que le gouvernement ne compte pas s’écarter du taux d’imposition nominal applicable aux sociétés en matière d’IRC, i.e. 21% ?

– Le gouvernement envisage-t-il au contraire l’introduction d’une imposition progressive des sociétés ? L’introduction d’un tel système ne viendra-t-il pas contredire les discussions en cours au niveau européen ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Huet de Staatsminister zevill Informatiounen iwwert de SREL ginn ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat relative aux révélations concernant le SREL.

En réponse à notre question urgente de mardi dernier se rapportant plus concrètement à une liste de clients attribuée à la société italienne « Hacking Team » et divulguée sur Internet, Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat a jugé approprié de donner des informations relatives au Service de Renseignement de l’Etat (SREL) dépassant ainsi le cadre des questions lui soumises, qui, rappelons-le, s’adressaient en fait à Monsieur le Ministre des Finances et se limitaient strictement aux informations relatives à l’administration fiscale luxembourgeoise.

Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat a indiqué dans ce contexte que le SREL avait à deux reprises recours à un logiciel d’interception des communications de la société Hacking Team acquis sous l’ancien Premier Ministre, sans mentionner que ce logiciel figurait encore aujourd’hui sur la liste de facturation du SREL.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat :

– Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat ne juge-t-il pas que les informations en rapport avec des systèmes informatiques utilisés par le SREL soient tellement sensibles qu’elles ne doivent pas être confirmées motu proprio par le ministre de tutelle du SREL ?

– Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat peut-il nous livrer son appréciation quant à la compatibilité de ses déclarations avec l’article 16 de la loi du 15 juin 2004 portant organisation du Service de Renseignement de l’Etat ?

– A considérer que, selon Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat, la confirmation d’informations divulguées sur internet ne pose pas problème au regard des dispositions pénales contenues dans la loi du 15 juin 2004, pour quelles raisons Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat n’a-t-il pas mentionné à la Chambre des Députés que des frais de maintenance sont encore aujourd’hui mis en compte auprès du SREL ?

– A en croire les dires de Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat, le logiciel ne serait plus utilisé aujourd’hui.

Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat peut-il nous expliquer pourquoi alors des frais de maintenance sont toujours dus ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Ass d’Lëtzebuerger Steierverwaltung Klient vun enger italienescher Hackerfirma ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 81 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question urgente à Monsieur le Ministre des Finances au sujet d’une liste de clients circulant sur Internet.

Une liste de clients attribuée à la société italienne « Hacking Team » a été récemment divulguée sur Internet. Parmi les clients se trouve en toute vraisemblance l’administration fiscale luxembourgeoise. Notons que la société « Hacking Team » est associée au programme Da Vinci qui permet en tout temps de surveiller le trafic de données sur Internet. Elle est tombée en discrédit en raison de ses relations d’affaires avec des régimes politiques répressifs.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

– Monsieur le Ministre peut-il confirmer les informations ci-dessus ?

– Dans l’affirmative, quels sont les outils informatiques que l’administration fiscale luxembourgeoise a acquis auprès de la société Hacker Team ? A considérer qu’il s’agirait d’un logiciel de surveillance, Monsieur le Ministre peut-il expliquer les raisons de cette acquisition ? A quelles fins ledit matériel est-il utilisé?

– Monsieur le Ministre peut-il chiffrer les dépenses effectuées en rapport avec l’acquisition dudit matériel informatique ? Via quel poste budgétaire cet investissement a-t-il été effectué ?

– Est-ce que la société « Hacking Team » a informé le gouvernement luxembourgeois de ce que la liste de ses clients circule sur internet ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Nei Loyeren fir d’Déngschtwunnengen

Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances concernant les logements de service.
Il nous revient que des locataires des logements de service ont reçu hier un courrier de la part de l’Etat leur annonçant les nouveaux loyers à payer à partir du 1er octobre 2015.
C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances:
 Monsieur le Ministre peut-il confirmer cette information ?
 Combien de locataires ont reçu un tel courrier ? S’agit-il de tous les occupants d’un logement de service ?
 Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer si pour le calcul du loyer applicable à partir du 1er octobre 2015 il a été tenu compte de l’état de vétusté de ces immeubles ? Peut-il confirmer qu’il a été tenu compte des informations publiées par l’Observatoire de l’Habitat ? Dans l’affirmative, comment ces informations ont-elles été intégrées dans le calcul desdits loyers ? Dans la négative, quelles ont été les critères de réévaluation des loyers ?
 Monsieur le Ministre ne craint-il pas que les nouveaux loyers dépassent le montant de 5% du capital investi ?
 Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer que chacun des logements de service dispose d’un certificat de performance énergétique ? Quel a été le coût en relation avec l’établissement desdits certificats ?
 Monsieur le Ministre ne craint-il pas la saisine de la Commission des loyers suite à l’augmentation des loyers ?
 Monsieur le Ministre ne craint-il pas des recours judiciaires contre ces augmentations de loyer ?
 Monsieur le Ministre ne considère-t-il pas que l’augmentation des loyers va à l’encontre de la politique du gouvernement en matière de mise à disposition de logements à un prix raisonnable ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth Nancy Kemp-Arendt
Députée Député Députée

Huet d’Regierung eng gemeinsam Positioun am Kontext vum Hëllefsplang fir Griichenland ?

Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat concernant la position du gouvernement face au plan d’aide à la Grèce et à une éventuelle restructuration de sa dette.
Il paraît que tous les membres du gouvernement luxembourgeois ne sont pas sur la même longueur d’onde quant à une prolongation du plan d’aide à la Grèce et à une éventuelle restructuration de sa dette.
Alors que Monsieur le Ministre Nicolas Schmit préconise un revirement rapide et critique les mesures imposées par la troïka à la Grèce, Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat s’est dit opposé à une remise de dettes voire à une éventuelle restructuration de la dette grecque. Monsieur le Ministre des Finances s’est également montré très ferme vis-à-vis des Grecs. Finalement, Monsieur le Ministre François Bausch semble, quant à lui, préconiser une réduction des dettes.
C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Premier Ministre, Ministre d’Etat :
• Quelle est en définitive la position du gouvernement dans ce dossier ? Est-ce que Monsieur le Ministre peut garantir que cette position sera défendue par tous les membres du gouvernement ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Délai ofgelaf : wéini gëtt de Gesetzprojet vum “compte général de l’exercice précédent” déposéiert ?

Monsieur le Président,
Nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances concernant le compte général de l’exercice précédent.
D’après l’article 11 de la loi du 8 juin 1999 sur le budget, la comptabilité et la trésorerie de l’Etat, le projet de loi portant règlement du compte général de l’exercice précédent doit être déposé à la Chambre des Députés pour le 31 mai au plus tard.
C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre:
• Monsieur le Ministre peut-il nous indiquer quand il entend déposer ledit projet de loi à la Chambre des Députés ?
• Quelles sont les raisons de ce retard ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député