Réponse à la question N° 2560 (Question écrite) de Madame Diane Adehm, Députée, Monsieur Gilles Roth, Député concernant Possibilité des communes de financer les édifices religieux, par Monsieur Dan Kersch, Ministre de l’Intérieur: qp-2560
Monsieur le Président,
Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur concernant la possibilité des communes de financer les édifices religieux.
En réaction à l’avis du Syvicol relatif au projet de loi sur la gestion des édifices religieux et autres biens relevant du culte catholique, Monsieur le Ministre de l’Intérieur s’est récemment exprimé de la façon suivante :
« […] duerch mein neien projet de loi kréien d’Gemengen d’Méiglechkeet selwer ze decidéieren, ob si nach fir d’Kiirch wëlle bezuelen oder nët. Wann si propriétaire ginn, da mussen si bezuelen (sou wéi all propriétaire fir sein objet) a wann si nët propriétaire ginn, da muss een aneren bezuelen. […] »
Au vu de ce qui précède, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :
- Monsieur le Ministre entend-il soutenir les communes dans leur volonté d’acquérir les édifices religieux situés sur leur territoire ?
- Monsieur le Ministre entend-il aviser favorablement les conventions conclues en ce sens, même si ces conventions comportent des conditions telles l’inscription de ces édifices religieux à l’annexe III de la future loi ? A défaut, quels sont les motivations de Monsieur le Ministre pour ne pas les avaliser ?
- Dans le cas d’un transfert au Fonds de gestion du patrimoine du culte catholique d’un édifice religieux appartenant à une commune contre le gré de cette derniere, le gouvernement ne craint-il pas exposer l’Etat à des demandes en indemnisation basées sur l’article 16 de la Constitution respectivement sur la loi du 1er septembre 1988 relative à la responsabilite civile de l’Etat et des collectivites publiques ?
Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre parfaite considération.
Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député