Organisateur vu Maart muss iwwerwaache wat verkaf gëtt.

Monsieur le Président,
Conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Justice concernant un arrêt récent de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) dans l’affaire C-494/15.
La Cour a décidé que l’exploitant d’une place de marché physique peut lui aussi être contraint de faire cesser les infractions commises par les marchands en matière de marque et de prendre des mesures visant à prévenir de nouvelles infractions. La Cour a relevé par ce même arrêt les conditions auxquelles est subordonnée une injonction émise par une autorité́ judicaire à l’encontre d’un intermédiaire, opérateur d’une place de marché physique. Ces injonctions doivent non seulement être effectives et dissuasives, mais également équitables et proportionnées. Elles ne doivent par conséquent pas être excessivement couteuses et ne doivent pas non plus créer d’obstacles au commerce légitime. Il ne peut non plus être exigé de l’intermédiaire qu’il exerce une surveillance générale et permanente de ses clients. En revanche, l’intermédiaire peut être contraint de prendre des mesures qui contribuent à éviter que de nouvelles atteintes de même nature par le même marchand aient lieu.
Au vu de ce qui précède nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre de la Justice :

Monsieur le Ministre, envisage-t-il de conformer la législation luxembourgeoise à l’arrêt de la CJUE, notamment en ce qui concerne les obligations de surveillance d’un opérateur de marché physique et les conditions d’injonctions à l’encontre d’un intermédiaire ?

Quel impact l’arrêt de la CJUE aura-t-il le cas échéant sur les opérateurs de marché physique au Luxembourg en général, et en particulier sur celui-ci de la “Braderie” et de la “Schueberfouer” ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député

Ginn et den Ament vill Retarden um Verwaltungsgeriicht ?

Réponse à la question N° 2182 (Question écrite) de Monsieur Laurent Mosar, Député, Monsieur Gilles Roth, Député concernant Evolution du contentieux auprès des jurisdictions administratives, par Monsieur Félix Braz, Ministre de la Justice:QP 2182


Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Justice au sujet de l’évolution du contentieux auprès des juridictions administratives.

D’après nos informations, beaucoup d’affaires devant le tribunal administratif sont actuellement refixées pour plaidoiries sur plusieurs mois. Les administrés sont ainsi obligés de faire preuve de beaucoup de patience avant de voir leur cause plaidée puis jugée.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer ces informations ?

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer que tout type de contentieux est concerné par ces reports ? A défaut, quelles sont les matières qui sont évacuées prioritairement et pour quelles raisons ?

  • Monsieur le Ministre ne juge-t-il pas cette situation intenable ?

  • Quelles sont les initiatives envisagées par Monsieur le Ministre pour mettre fin à cette situation ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Laurent Mosar
Député

Gilles Roth

Député

Attachments

Zougank vun den Affekoten zum Register vun den physesche Persounen ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de l’Intérieur concernant les registres national et communal des personnes physiques.

La loi relative à l’identification des personnes physiques règle l’accès de tierces personnes aux registres précités. D’après l’article 41 de cette loi, aucune donnée ou liste de données figurant sur ces registres ne peut être communiquée à des tiers, à l’exception des autorités, administrations, services, institutions ou organismes habilités, par ou en vertu de la loi, à obtenir de telles données ou listes de données et ce pour les informations sur lesquelles portent cette habilitation. 

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer que les avocats ne figurent pas parmi la liste de personnes pouvant avoir accès aux registres national ou communal des personnes physiques ?

  • Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre envisage-t-il de revoir la loi pour permettre l’accès des avocats aux registres dans des cas précis, p.ex. pour l’inscription d’une hypothèque judiciaire dans laquelle il faut mentionner la matricule de la personne propriétaire de l’immeuble ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm

Députée

Gilles Roth

Député

Wéini kënnt den neie Gesetzprojet iwwert Zousazpensiounsversécherungen ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale et à Monsieur le Ministre des Finances au sujet des régimes complémentaires de pension.

Déjà en 2009, le ministre en charge de la sécurité sociale de l’époque s’était engagé a revoir la législation sur les régimes complémentaires de pension (RCP) en faveur des travailleurs non-salariés.

Cette volonté de réformer les RCP a également été inscrite dans le programme gouvernemental de la coalition actuelle :

« Une révision de la loi du 8 juin 1999 relative aux régimes complémentaires de pension (RCP) s’impose à plusieurs niveaux ; ainsi le champ d’application matériel, temporel et, surtout, personnel de la loi RCP devra être élargi, des modifications d’ordre fiscal devront intervenir et la notion de droits acquis sera à préciser. D’autres adaptations de nature diverse s’imposent suite aux difficultés rencontrées durant plus de dix ans d’application de la législation sur les régimes complémentaires de pension.

L’extension des régimes complémentaires de pension aux professions libérales et indépendantes ainsi qu’à certaines catégories de salariés non affiliés à un régime d’entreprise s’avère nécessaire afin d’offrir à tous les citoyens la possibilité de bénéficier des mêmes avantages fiscaux que celles dont bénéficient les personnes affiliées à un régime complémentaire de pension d’entreprise dans le cadre de la loi

RCP. […] »

Dans le cadre d’une interview accordée en août dernier à paperjam.lu, Monsieur le Ministre indique qu’un projet de loi en la matière sera présenté au début de l’année 2016.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Quand le projet de loi en question sera-t-il déposé à la Chambre des Députés ?

  • Monsieur le Ministre peut-il confirmer que les versements perçus au titre des régimes complémentaires de pension ne rentrent ni dans le champ d’application de l’échange automatique d’informations fiscales au niveau européen, ni dans celui de l’échange d’informations tel qu’envisagé par l’OCDE voire le G20 ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm

Députée

Gilles Roth

Député

Franséische System vun der „pré-plainte“ och eng Méiglechkeet fir Lëtzebuerg ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Sécurité intérieure et à Monsieur le Ministre de la Justice concernant le système de la pré-plainte en ligne.

En place à travers toute la France depuis 2013, ce dispositif permet le signalement immédiat de faits en ligne. La pré-plainte en ligne est d’ailleurs pour des raisons d’efficacité et des impératifs de l’enquête réservée aux atteintes contre les biens dont la victime ne connaît pas le ou les auteurs de faits (p.ex. vols, dégradations etc.). Ne sont visées ni les situations d’urgence, ni les plaintes contre des personnes connues ou dénommées.

Sachant que d’après les statistiques de la Police Grand-Ducale, la catégorie des « infractions contre les biens » constitue la principale source de méfaits commis au Grand-Duché de Luxembourg, nous aimerions poser les questions suivantes à Messieurs les Ministres :

  • Messieurs les Ministres ne considèrent-ils pas la mise en place de ce dispositif comme bénéfique aussi bien pour les plaignants que pour les agents de police ?

  • Dans l’affirmative, Messieurs les Ministres envisagent-ils d’introduire ce dispositif au Luxembourg ? Endéans quel délai ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm

Députée

Gilles Roth

Député

Wien benotzt de Mobilitéispass ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures concernant la politique de promotion des transports publics.

En matière de transports, le gouvernement accorde une priorité absolue aux transports publics et à la mobilité douce. Le «mPass» (Mobilitéitspass) est un titre de transport spécifique à tarif réduit destiné exclusivement aux salariés des entreprises / administrations établies sur le territoire du Grand-Duché de Luxembourg. Lancé en juillet 2009, cet abonnement a pour objectif principal de sensibiliser à la fois les chefs d’entreprises et les salariés aux transports en commun.

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre du Développement durable et des Infrastructures :

  • Combien d’entreprises/administrations ont souscrit une convention avec le « Verkéierverbond » ?
  • Combien de « mPass » étaient en circulation en 2015 ?
  • Est-il prévu de conclure une convention entre l’Etat et le Verkéiersverbond afin que tous les fonctionnaires et employés de l’Etat puissent profiter de cette offre ?

 

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Steierreform : Wat mécht d’Iwwerschaffen vun den Tranchen aus ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet de l’adaptation du tarif en matière d’impôt sur le revenu.

Le gouvernement a récemment dévoilé les mesures phares de sa « réforme fiscale ». Parmi ces mesures, le gouvernement a proposé de revoir les tranches de revenu prévues à l’article 118 de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l’impôt sur le revenu.

C’est dans ce contexte que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • Monsieur le Ministre peut-il nous chiffrer le déchet fiscal engendré par une augmentation de 1.000€ de la tranche de revenu inférieure (11.265€) prévue à l’article 118 de la loi modifiée du 4 décembre 1967 concernant l’impôt sur le revenu ?

  • Monsieur le Ministre peut-il nous chiffrer les recettes fiscales supplémentaires engendrées par l’ajout d’une tranche de 41% à partir d’un revenu imposable ajusté de 125.000€ dans la classe d’impôt 1 et d’une tranche de 42% à partir d’un revenu imposable ajusté de 150.000€ dans la classe d’impôt 1 ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth

Députée Député

Muss Amazon eventuell 400 Milliounen € Steieren nobezuelen ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances concernant l’accord fiscal conclu avec Amazon.

Selon les informations parues dans la presse internationale, la Commission européenne compte annoncer d’ici juillet une décision sur l’accord fiscal conclu entre Amazon et le Luxembourg sur lequel la Commission enquête depuis près de deux ans et pourrait ordonner au Grand-Duché de récupérer 400 millions d’euros d’arriérés. Ce chiffre serait une estimation préliminaire et pourrait encore être révisé.

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

  • Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer ces informations ?
  • Dans l’affirmative, est ce qu’une récupération ne risque pas d’engager ultérieurement la responsabilité délictuelle de l’Etat sur base d’une violation du principe de confiance légitime?
  • Monsieur le Ministre peut-il nous confirmer si une enquête serait en cours sur un accord fiscal conclu entre McDonald’s et le Luxembourg ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Gilles Roth Diane Adehm

Députés

Nouvel accord salarial dans la Fonction publique

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative au sujet d’un nouvel accord salarial dans la Fonction publique.

Selon le portail de la Fonction publique, Monsieur le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative aurait reçu les 20 janvier et 9 mars 2016 une délégation de la CGFP pour un échange de vues concernant l’élaboration d’un nouvel accord salarial dans la Fonction publique.

Il se trouve maintenant, d’après des informations relayées par rtl.lu, que la CGFP entend organiser une action de protestation pour dénoncer des mesures d’épargne qui pourraient bientôt toucher la fonction publique. La CGFP craint en effet des coupes au niveau des primes.

Dans ce contexte, nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :

  • A quel stade se trouvent les négociations avec la CGFP au sujet du nouvel accord salarial ? Monsieur le Ministre peut-il dévoiler les points abordés au cours de ces négociations ?
  • Monsieur le Ministre entend-il procéder à des coupes au niveau des primes ? Dans l’affirmative, lesquelles et suivant quelles justifications ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Gilles Roth

Diane Adehm

Députés

Geet d’allocation de repas am ëffentlechen Déngscht och an d’Lut ?

Monsieur le Président,

Par la présente, nous avons l’honneur de vous informer que, conformément à l’article 80 du Règlement de la Chambre des Députés, nous souhaiterions poser une question parlementaire à Monsieur le Ministre des Finances au sujet du chèque repas.
Dans le cadre des mesures annoncées au niveau de la réforme fiscale, il est proposé d’augmenter la valeur faciale des chèques repas de 8,40 euros à 10,40 euros à partir de 2017. Le chèque repas est un avantage exonéré de charges sociales et partiellement d’impôt.
En 1992, il a été introduit une allocation de repas au niveau de la fonction publique. Ce droit à une allocation de repas en faveur des fonctionnaires de l’Etat fut introduit à l’époque par analogie au système des chèques repas existant dans le secteur privé ainsi que dans une partie du secteur public élargie.

C’est ainsi que nous aimerions poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre des Finances :

Monsieur le Ministre envisage-t-il d’adapter le montant de l’allocation de repas au niveau de la fonction publique  ?

Si oui à quel montant ?

Dans la négative, pour quelles raisons ?

Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de notre très haute considération.

Diane Adehm Gilles Roth
Députée Député